Assurance

Conditions de la conduite supervisée : critères et démarches essentielles

Acquérir le permis de conduire passe souvent par une période de conduite supervisée. Cette étape fondamentale, encadrée par des critères stricts, implique la présence d’un conducteur expérimenté à côté de l’apprenti. Les critères peuvent varier d’un pays à l’autre, mais incluent généralement un âge minimum, une durée de conduite obligatoire, et parfois un nombre de kilomètres à parcourir.

La démarche pour débuter la conduite supervisée commence par l’obtention d’un permis d’apprenti. Le futur conducteur doit se trouver un superviseur qualifié, souvent un membre de la famille ou un instructeur agréé. Ces exigences visent à assurer que le novice acquiert une expérience de conduite suffisante dans des conditions sécurisées.

A lire aussi : Conduire une voiture sans être assuré : les règles pour utiliser le véhicule d'autrui

Qu’est-ce que la conduite supervisée ?

La conduite supervisée est une méthode de formation permettant à un candidat majeur de pratiquer la conduite avec un accompagnateur sans la présence d’un moniteur. Ce système, inclus dans le processus d’obtention du permis de conduire, s’adresse aux futurs conducteurs souhaitant renforcer leur expérience de conduite avant l’examen final.

A découvrir également : Prêt de voiture : responsabilités et règles à connaître

Les acteurs clés

  • Le candidat : Il doit être âgé d’au moins 18 ans et posséder le code de la route depuis moins de cinq ans.
  • L’accompagnateur : Il doit avoir au moins cinq ans d’ancienneté de permis B et ne pas avoir eu d’annulation ou d’invalidation de permis au cours des cinq dernières années. Il doit aussi obtenir l’accord de l’assureur du véhicule utilisé.

Les étapes à suivre

  • Le candidat doit d’abord suivre une formation initiale de 20 heures de conduite en auto-école.
  • Une fois cette étape franchie, il doit obtenir l’attestation de fin de formation initiale (AFFI) délivrée par l’auto-école.
  • Cette attestation est indispensable pour commencer la conduite supervisée.

Les avantages

La conduite supervisée présente de nombreux bénéfices pour le jeune conducteur. Elle permet de :

  • Gagner en confiance et en expérience avant l’examen final.
  • Conduire dans des conditions variées, de jour comme de nuit, par beau temps ou par mauvais temps.

La conduite supervisée est ainsi une étape enrichissante et formatrice pour tout candidat souhaitant optimiser ses compétences au volant avant de passer son permis de conduire.

Critères d’éligibilité et démarches à suivre

Pour entamer une conduite supervisée, quelques critères et démarches sont à respecter.

Critères d’éligibilité

  • Le candidat doit être âgé d’au moins 18 ans et avoir obtenu le code de la route depuis moins de cinq ans.
  • L’accompagnateur doit posséder le permis B depuis au moins cinq ans. Il ne doit pas avoir eu d’annulation ou d’invalidation de permis au cours des cinq dernières années. L’accord de l’assureur du véhicule est indispensable.

Démarches à suivre

  • Le candidat doit suivre une formation initiale de 20 heures de conduite en auto-école. Cette étape est obligatoire pour obtenir l’attestation de fin de formation initiale (AFFI).
  • Une fois l’AFFI obtenue, le candidat peut commencer la conduite supervisée avec son accompagnateur. L’auto-école fournit cette attestation après validation des compétences nécessaires.
  • L’accompagnateur doit obtenir l’accord de l’assureur du véhicule utilisé. Certaines compagnies, comme Thélem assurances, proposent des offres adaptées aux besoins des jeunes conducteurs en conduite supervisée.

Tableau récapitulatif des critères et démarches

Critère Détail
Âge du candidat 18 ans minimum
Code de la route Obtenu depuis moins de 5 ans
Permis B de l’accompagnateur Ancienneté de 5 ans minimum
Formation initiale 20 heures en auto-école
AFFI Obtenue auprès de l’auto-école
Assurance Accord de l’assureur requis

voiture conduite

Avantages et inconvénients de la conduite supervisée

Avantages

  • Pratique : La conduite supervisée permet au candidat de gagner en expérience de manière progressive, sans la pression d’un moniteur en auto-école. Cette approche favorise une meilleure maîtrise de la route.
  • Flexibilité : Contrairement à la conduite accompagnée, accessible dès 15 ans, la conduite supervisée est accessible dès 18 ans et ne requiert pas une durée minimale de formation ni un parcours kilométrique précis.
  • Réduction des coûts : Les frais de formation initiale en auto-école étant moins élevés que ceux d’une formation complète, cette formule peut représenter une économie notable.

Inconvénients

  • Encadrement limité : L’absence de moniteur professionnel peut entraîner des lacunes dans l’apprentissage des bonnes pratiques de conduite. L’accompagnateur, même expérimenté, n’est pas toujours formé pour enseigner.
  • Responsabilité accrue : La responsabilité de l’accompagnateur est augmentée. En cas de sinistre, il peut être tenu co-responsable, ce qui peut impacter son assurance et ses primes.
  • Accord de l’assureur : Obtenir l’accord de l’assureur pour la conduite supervisée n’est pas toujours simple. Certaines compagnies peuvent imposer des conditions restrictives, voire refuser de couvrir le candidat.

La conduite supervisée se distingue de la conduite accompagnée par sa flexibilité et son accessibilité. Toutefois, cette formule comporte des défis, notamment en termes d’encadrement et de responsabilité. Les candidats et leurs accompagnateurs doivent peser ces éléments avant de s’engager dans cette démarche.